Évaluer ses progrès lors de la conduite
Apprendre à conduire peut sembler intimidant, mais évaluer ses progrès peut vous aider à rester sur la bonne voie.
Commencez par fixer des objectifs clairs et réalistes pour votre apprentissage.
Lors de vos leçons de conduite, demandez à votre moniteur de vous fournir des retours d’expérience précis.
Pratiquez régulièrement et en toute sécurité pour améliorer votre confiance au volant.
Utilisez des applications ou des outils en ligne pour suivre vos heures de conduite et évaluer vos compétences.
N’ayez pas peur de demander de l’aide si nécessaire, c’est une étape importante dans votre apprentissage.
En évaluant régulièrement vos progrès, vous pourrez identifier vos points forts et vos faiblesses.
Ce qui vous aidera à devenir un conducteur plus compétent.
La courbe d’apprentissage pour évaluer ses progrès
On représente les progrès par une courbe qu’on appelle courbe d’apprentissage.
Pour cela, on porte horizontalement les étapes successives de l’apprentissage, c’est-à-dire le temps ou le nombre d’exercices.
Verticalement on porte le résultat constaté après chaque intervalle de temps ou chaque exercice.
Les courbes ainsi obtenues ont tendance à avoir la forme d’un S.
Cette forme indique que les progrès sont lents au commencement puis ils s’accélèrent.
Ensuite, ils ralentissent à nouveau quand les acquisitions ont permis d’approcher du rendement qu’on souhaitait obtenir.
L’importance d’évaluer ses premières leçons de conduite
La lenteur des progrès au début nous montre que l’apprenti rencontre alors des difficultés particulières.
Cela incite à donner une grande importance aux premières leçons et spécialement à la première.
De plus c’est souvent à ce moment que se forment des attitudes qui influenceront tout l’apprentissage.
Il arrive que les progrès soient rapides dès le début puis ralentissent.
C’est le cas lorsque l’apprenti dispose déjà, avant de commencer, de certaines habitudes antérieurement acquises.
Il transfère alors ces habitudes, ce qui l’aide pour apprendre de nouveaux comportements.
Quelque fois d’anciennes habitudes peuvent gêner le progrès.
Ainsi l’élève qui a déjà l’habitude de conduire une moto ou un scooter, aura tendance au volant d’une voiture à se faufiler en lieu de freiner.
Il aura de la peine à tenir compte de la largueur de son véhicule.
En revanche, il sera tout de suite très attentif à l’état du revêtement de la chaussée parce que les risques du dérapage sont plus grands en deux roues.
Le freinage et le débrayage
Le but n’est pas de freiner tout court, mais de freiner parfaitement.
C’est dans cette logique que vous devez commencer par relâcher la pédale d’accélération.
Positionnez votre pied juste au-dessus de la pédale de freinage et commencer tout en douceur à freiner.
Dans le cas d’une urgence, par exemple freinez à fond, débrayez ensuite avec votre pied gauche.
Gardez un pied sur l’embrayage et le second sur le frein pour ensuite amener votre boîte de vitesse au point mort.
Remontez ensuite votre embrayage et enclenchez votre frein à main et inutile de l’enclencher au feu rouge par exemple.
C’est uniquement lorsque vous êtes stationné pour une durée assez longue que vous pouvez l’utiliser.
Le débrayage avant ou après le freinage est une question que de nombreuses personnes se posent.
Ce débat restera pendant longtemps, car certaines personnes affirment qu’il faut le faire avant et d’autres après.
Pour ce qui vous concerne, appliquez la méthode qui vous conviendra.
Vous devez simplement garder en tête que le débrayage doit être exécuté au cours du processus de freinage.